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Le point sur le mining de crypto monnaie

Article publié le 3 Juillet 2018
Dernière modification 3 Janvier 2024

Page 2 sur 6: Le mining, c'est quoi ?

LE MINING, C'EST QUOI ?

Avant tout, il convient de rappeler le fonctionnement des cryptomonnaies.

Contrairement aux monnaies fiduciaires (euro, dollar, yen, etc.), les cryptos monnaies ne sont liées à aucun état et ne sont contrôlées par personne. Elles ne reposent pas non plus sur une organisation centrale en charge d'une politique monétaire et notamment garante de la valeur de l'argent. Car toute monnaie ne vaut que ce qu'on accepte de lui conférer comme valeur, c'est pour cela que les changes fluctuent ! En revanche, les règles d'émission de ces devises virtuelles sont inscrites dans le code, à l'avance, et sont publiques. Ce qui garantit qu'il n'y aura pas de fausse monnaie mais pas quel sera le change avec les monnaies traditionnelles, fruit d'un marché hautement spéculatif et de la psychologie des intervenants. La sécurité des transactions est garantie par le réseau. Chaque utilisateur commence par télécharger un historique de transactions qui pèse par exemple 65 Go pour le bitcoin !

Lorsqu'une nouvelle transaction apparaît, elle n'est pas validée instantanément et va être incorporée, avec d'autres transactions en attente de validation, au sein de ce que l'on appelle un bloc. Ce bloc subira ensuite un traitement cryptographique (aussi appelé preuve de travail), pour finalement être validé. Cette preuve de travail nécessite de lourds calculs et ce bloc doit être validé dans un laps de temps donné. Ce laps de temps est déterminé à l'avance dans le code de la monnaie et tend à se stabiliser.

Pour ce faire, la puissance de calcul nécessaire pour valider chaque bloc est continuellement ajustée, c'est ce qu'on appelle la difficulté. Notez, d'ailleurs, que cette puissance de calcul s'exprime en Hashs par seconde, notés H/s, avec les préfixes habituels pour divers ordres de grandeur (KH/s = 1000 H/s ; MH/s = 1000000 H/s ; GH/s = 1000000000 H/s). En outre, un bloc ne peut être validé que par une seule machine. Cette machine est tirée au sort parmi toutes celles prenant part au calcul et ce tirage permet de contrer ce que l'on appelle le double paiement. Ce dernier phénomène, très risqué, désigne l'éventualité où un même paiement serait validé deux fois, déséquilibrant totalement le compte de la monnaie.

Dans le cas d'une monnaie centralisée, ce n'est pas un problème puisqu'un seul organisme traite toutes les transactions, mais dans le cas d'un réseau décentralisé, ne serait-ce qu'à cause des latences et des vitesses de connexion disparates, ce phénomène doit être évité. Enfin, pour chaque validation de bloc, l'ordinateur qui l'aura validé reçoit des devises. Pour le moment, il s'agit de devises qui sont générées afin d'encourager le public à participer au réseau, mais à terme, ces récompenses proviendront d'une taxe de paiement.

Il ne s'agira pas à proprement parler d'une taxe puisqu'elle n'est pas obligatoire, il s'agit simplement d'offrir une rémunération pour encourager des ordinateurs du réseau à traiter une transaction en priorité. Sans cette rémunération, la transaction sera traitée, mais elle pourra prendre plus de temps que promis par le code. Le bitcoin a posé ces principes en 2009, avec une validation de bloc toutes les 10 min, une rémunération de 50 bitcoins par validation et un total de 21 millions de bitcoins générables. La rémunération accordée à chaque bloc validé est divisée par 2 tous les 4 ans, afin de progressivement réduire le nombre de devises produites. Toutes ces valeurs peuvent être amenées à changer selon la monnaie, mais toutes utilisent le même principe de fonctionnement.

Le GPU entant que puce de calcul
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